Mais qu’est-ce qu’il fout bordel!? Vous avez tout bon, il goes français! Avec sa touche personnelle, Pépé reprend et interprète quelques-unes des plus grandes chansons de l’Hexagone, du moins celles qui ont traversé l’Atlantique et infesté les ondes radiophoniques de la Belle province.
Joe Dassin, Niagara, Nino Ferrer, Dutronc, Renaud sont autant de monstres sacrés auxquels s’attaque Pépé en spectacle. Avec ce projet parallèle, Pépé s’en prend aux grands de la chanson pop française avec une fougue délirante. Il nous gave de tubes et nous entraine dans un tour de France tel un cycliste sur les stéroïdes!
Double crème
La recette de Pépé est de proposer des arrangements festifs aux chansons choisies. Accompagné de musiciens hors pairs, Pépé carbure au max! Tous chantent en chœur avec lui au son des trompettes, du saxophone, de la basse et de la batterie.
Avec son cœur de rockeur, Pépé ferait n’importe quoi pour un flirt avec Mirza… Ça plane pour lui grâce au rhum, aux femmes et à la bière nom de Dieu! Sans jamais laisser béton, et comme un garçon, chantons avec Pépé!
Le disque s’ouvre sur une version ska de «J’ai vu», une chanson de Niagara qui a connu beaucoup de succès au Québec — pardon, qui a cartonné — lors de sa sortie. Le premier extrait de l’album est actuellement en rotation dans les radios. Il s’agit d’une version punk ska de «Canary Bay», une reprise d’Indochine, formation pour laquelle Pépé a offert une prestation électrisante en première partie de leur spectacle au Festival d’été de Québec sur les Plaines d’Abraham.
Pépé reprend également «Femme libérée», un reggae des années quatre-vingt écrit et popularisé par Cooky Dingler. Il poursuit son incartade française en nous offrant une version reggae lounge de «Salut les amoureux», popularisée par Joe Dassin. Après «Du rhum des femmes» de Soldat Louis et «Cœur de rocker», composée par Julien Clair et Luc Plamondon, les musiciens reviennent au ska avec une chanson que Serge Gainsbourg a écrite pour France Gall, «Laisse tomber les filles». L’album se conclue sur l’éternelle «Ballade des gens heureux» de Gérard Lenorman, qu’on peut notamment entendre dans une publicité de Telus.
Seul point négatif de cette compilation, c’est qu’on n’a pas inclus les chansons moins connues qu’interprète la formation en spectacle, dont certaines pièces de Renaud et de Jacques Dutronc.
Pour plus d'information, allez lire ce texte publié par La Presse.