Rancid lance son 7e album

On décrit déjà ce disque comme un classique qui aura sa place à côté de And Out Come The Wolves.

Produit par Brett Gurewitz (Bad Religion, Pennywise, NOFX), le septième album de Rancid, intitulé Let The Dominoes Fall, sortira ce mardi 2 juin.

Comme nous a habitué Rancid et son auteur principal, Tim Armstrong, les nouvelles chansons démontrent une qualité textuelle particulièrement mise de l'avant dans les chansons «Civilian Ways» et «The Bravest Kids».

Plutôt que de décrire un monde en opposition, Rancid parvient à brosser un portrait sensible de la société, en rendant hommage aux valeurs d'entraide et de solidarité de la classe ouvrière qui n'est pas sans rappeler Bruce Springsteen ou Tom Petty.

L'album est offert en format CD, en double disque vinyle et en édition spéciale pour les collectionneurs. L'édition spéciale comprend le CD régulier, un CD des chansons en version acoustique, un DVD du «making-of» du septième album, trois affiches de format encart et quatre plectres de guitare.

Mentionnons en terminant que Rancid sera en spectacle à Montréal et Québec en juin. Plus d'information au sujet du nouvel album de Rancid sur le site de Skarlatine…

Vidéo du premier extrait de l'album

Marcel et son orchestre bon chic… bon genre!

Plus confiant que jamais, Marcel nous livre un huitième album studio très maitrisé.

Quel que soit le style, Marcel est un caméléon qui épouse toutes les couleurs. L'album s'ouvre par du psychobilly avec «Marcel Attack» où Marcel sort ses riffs, ses références sixties et règle ses comptes avec la connerie dominante.

Vient ensuite «Nous n'avons plus les moyens» orchestré à la façon de Ray Ventura ou Spike Jones, une chanson agressive mais lucide sur une société qui dérape.

Marcel a des opinions, s'engage, se positionne, et si on doutait encore, «Un jour viendra» est là pour le rappeler. Marcel se permet même d'être tendre et touchant sur le punk rock «Elle veut plus me donner la main».

Dans cette attitude sentimentale toute récente et bien sentie pour un groupe plutôt pudique et d'ordinaire mal à l'aise dans ce registre, on retiendra «Tuma» comme un joli portrait pour parler de l'exclusion.

L'orchestre n'échappe pas à la grande aventure du couple avec le titre «Elle est pas d'humeur», disco rock hypnotique. Ces punks sur ressorts s'amusent même de tous les clichés discos sur «La baignoire de Cloclo», pour rire de… et réécrire la fin tragique de certaines stars.

Pour découvrir l'album, visitez le site Web officiel du groupe…

La Rue Kétanou à contresens

La Rue Kétanou est de retour au Québec pour une série de cinq spectacles afin de nous présenter son nouvel album, intitulé À Contresens.

Ces spectacles suivront de près la sortie de l'album au Québec ce mardi 26 mai chez Indica Records, sept ans après Y'a des cigales dans la fourmilière.

Porté par des voix bohémiennes, le flamenco y épouse le reggae, la chanson française, le rap et les accents gitans au détour des quatorze morceaux qui ne parlent au fond que d'amour.

Honneur aux femmes d'abord et tendresse surtout («Todas las mujeres», «Germaine», «Derrière ses cheveux longs»), ce qui n'exclut ni l'humour tendre («Ton cabaret»), ni le fabuleux rap à fromage («Maître Corbeau»), ni la main fraternelle tendue aux marginaux («Les Derniers Aventuriers»), ni, bien entendu, l'hymne permanent à la vie («Prenons la vie», «80 tours de la terre»). À contresens du terme galvaudé de morale, La Rue Kétanou préfère son anagramme planétaire: el amor.

C'est à la fin des années 1990 que Florent, Olivier et Mourad fondent le sympathique trio La Rue Kétanou. Après de multiples prestations dans les bars et les petites salles, ces joyeux drilles sont repérés par Tryo qui leur propose d'assurer ses premières parties. L'aventure était née… Près de dix années plus tard, deux albums au compteur et de nombreuses prestations en concert, la formation a retrouvé l'énergie pour concocter ce troisième opus.

Mélanges, voyages, rencontres, échanges, vive la vie! C'est leur crédo, leur raison et leur manière naturelle d'exister.

Voir le calendrier des spectacles…

The Beatdown en spectacle au bar L'Esco

La nouvelle formation reggae montréalaise The Beatdown sera en spectacle ce vendredi 22 mai prochain au bar L'Esco, situé au 4467 rue St-Denis à Montréal.

Nouveau projet de deux membres de la formation The One Night Band, The Beatdown nous propose des pièces imprégnées de reggae, de ska et de soul, recette infaillible pour faire «groover» les foules partout où ils se produiront sur scène.

Ayant tourné dans plus de douze pays, donné près de 400 concerts et fait paraître deux albums (Way Back Home en 2006 et Hit & Run en 2008) avec le One Night Band, ces musiciens aguerris sont gonflés à bloc et reprennent la route pour une série de 25 spectacles qui les mèneront aux quatre coins du Québec et de l'Ontario, dont certaines prestations fort attendues au Festival international de reggae de Montréal, au Ottawa Ska Fest ainsi qu'au Festival du Bout du monde de Gaspé.

The Beatdown profitera de cette série de spectacles afin de présenter le matériel de leur premier album à venir un peu plus tard en 2009. C'est donc un rendez-vous à ne pas manquer!

Pour plus de détails, visites la page MySpace du groupe: www.myspace.com/jointhebeatdown

Sortie du nouvel album de Madness!

Après deux ans d'effort, Madness a lancé son nouvel album hier au Royaume-Uni et offert une prestation publique ce midi, à Londres.

Intitulé The Liberty of Norton Folgate, ce nouvel album compte quatorze plages de musique subversive signée Madness, un des groupes anglais ayant connu le plus de succès de ce côté-ci de l'Atlantique et dont la longévité détonne en comparaison avec les autres groupes associés de près ou de loin au mouvement 2-Tone.

Ce disque est le premier album enregistré en studio depuis 1999, lorsque le groupe avait réalisé Wonderful…

On peut se procurer le nouvel album en importation sur le site officiel de la formation, sur iTunes UK, Amazon et HMV.

Rappelons que le premier extrait, la chanson «Dust Devil», est sorti la semaine dernière. Le maxi est offert en édition limitée pour les collectionneurs.

Plus d'information au sujet du nouvel album de Madness sur le site de Skarlatine.

En terminant, voici une publicité tournée par Madness qui pourrait vous convaincre de vous procurer l'album:

The Specials: la tournée se termine à Londres

Le dernier spectacle de la tournée de réunion des Specials aura lieu demain, ce samedi 16 mai, à Londres.

En effet, en raison d'une infection de la gorge, la chanteur Terry Hall a été forcé au repos par son médecin le 6 mai. Ce premier spectacle d'une résidence de cinq dates à la Brixton Academy a donc été reporté au 16 mai.

Même s'il n'était pas complètement rétabli, Hall a livré une bonne performance vocale le 7 mai, selon New Musical Express, devant une foule conquise, qui entonnait les chansons les unes après les autres.

Ce spectacle a commencé avec «Do The Dog» et «(Dawning Of A) New Era», des chansons tirées du premier album de 1979. Le groupe a poursuivi avec ses autres classiques que sont «Gangsters», «Rat Race», «Blank Expression» et «Too Much Too Young».

Hall a remiercié l'audience pour «leur laisser jouer» une version d'une composition de Lynval Golding, intitulée «Do Nothing», chanson tirée du deuxième album, More Specials, sorti en 1980. Le groupe a aussi joué «Ghost Town», qui a atteint la première position des palmarès lors de sa sortie en 1981, peu avant la séparation de la formation.

Outre l'absence controversée du fondateur du groupe, Jerry Dammers, cette série de spectacles se termine sans accrocs majeurs, c'est-à-dire sans altercations racistes qui trop souvent ternissaient les prestations du groupe à l'époque…

Pour en savoir davantage, lire la biographie des Specials et cet article au sujet de la controversée tournée de réunion des Specials.

Toots and The Maytals honoré au Festival de jazz de Montréal

Pour sa trentième édition, le Festival international de jazz de Montréal honore plusieurs artistes, dont Toots & The Maytals.

En effet, le Festival international de jazz de Montréal souligne cette année l’exceptionnelle contribution musicale de Toots & The Maytals, lauréat du prestigieux prix Antonio‑Carlos-Jobim.

Prix Antonio‑Carlos‑Jobim 2009

Toots & The Maytals est le 6e récipiendaire du Prix Antonio Carlos‑Jobim. Créé à l’occasion du 25e anniversaire du Festival international de jazz de Montréal en 2004, ce prix récompense un artiste qui s’est particulièrement démarqué dans le domaine de la musique du monde, un genre musical dont les métissages culturels ont indéniablement influencé l’histoire du jazz.

Au début des années 1960, Frederick Nathaniel «Toots» Hibbert et ses amis Jerry Mathias et Raleigh Gordon sortent leur premier disque de ska chez Studio One. Déjà, à la fin de la décennie, leur groupe The Maytals est considéré comme l’un des plus grands groupes vocaux de Jamaïque. On leur attribuerait même la première utilisation du mot «reggae», alors qu’ils font paraître le titre «Do the Reggay», en 1968.

Cette formation sinon génitrice, du moins pionnière du reggae et désormais figure mythique a même été immortalisée par le film The Harder They Come, en 1972, qui comporte deux de ses grands titres.

En spectacle

Ce n’est pas tous les jours que de telles légendes nous visitent! C’est dans une ambiance festive toute jamaïcaine que le groupe nous balancera son cocktail de gospel, de ska, de soul, de reggae et de rock steady dans le cadre de la série Rythmes Bell le jeudi 9 juillet, 20 h 30, au Métropolis.

À titre de récipiendaire du Prix Antonio‑Carlos-Jobim, la formation Toots & The Maytals succède à Gilberto Gil (2008), Angélique Kidjo (2007), Salif Keita (2006), Khaled (2005) et Ibrahim Ferrer (2004).