mercredi 21 octobre 2009

Lost & Found by The Slackers

Les Slackers sont de retour sur disque avec l’album Lost & Found, qui sera disponible en Amérique du Nord ce mercredi 21 octobre sur le site d’Interpunk (www.interpunk.com).

Pour cet album, le saxophoniste David Hillyard a remonté jusqu’en 1998 pour faire une sélection dans ses archives. Le disque comprend des chansons rares qui datent des débuts de la formation, des versions alternatives de chansons qui sont devenues des classiques du groupe et de nouvelles pièces écrites à partir de compositions inachevées.

En fait, le phonogramme contient à la fois du vieux et du nouveau matériel, mais toutes ces pistes ont en commun de n’avoir jamais vu la lumière du jour au moment d’écrire ces lignes. C’est une compilation de pièces qui trainaient dans un tiroir au local de répétition des Slackers.

Certaines étaient incomplètes et n’avaient jamais été mixées ou n’avaient pas leur place sur les albums sur lesquels travaillait le groupe au moment de leur création. D’autres avaient des erreurs qui ne pouvaient pas être corrigées à l’époque de l’enregistrement sur rubans analogiques. D’autres n’étaient que des ébauches squelettiques et avaient besoin de travail avant d’en arriver à leur forme finale. «Une de ces chansons a pris cinq ans à compléter, précise David Hillyard. Si ce n’est pas de la pure fainéantise…» Bref, c’étaient des pièces itinérantes, d’où le titre, Lost & Found.

Par exemple, la cinquième plage, «Lonely Nights», est une composition que Vic Ruggiero a sorti sur un de ses albums en solo. «Je l’ai encouragé à l’enregistrer en studio pour l’inclure à notre septième album, Self Medication», se rappelle David Hillyard. «Nous avons essayé d’en faire un swing. Nous avons tenté un ska. Rien ne fonctionnait. Puis nous avons tenté un groove lent à la New Orleans. L’idée était prometteuse, mais il semblait manquer quelque chose au niveau de la ligne de basse et de la progression d’accords.» Devant la pression liée à la sortie de l’album, la chanson fut finalement tablettée, jusqu’à ce jour.

Vous pouvez d’ores et déjà entendre quelques-unes de ces chansons et connaître la petite histoire de chacune des pièces sur la page des Slackers (www.myspace.com/theslackers).

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